Festival « Au fil des Ailes » : deux auteurs à rencontrer le 21 novembre à Charleville-Mézières

Le réseau des médiathèques d’Ardenne Métropole participe cette année encore au festival littéraire « Au fil des Ailes », organisé par Interbibly, en accueillant deux auteurs aux voix singulières.
Le vendredi 21 novembre, les médiathèques Voyelles et Delaw ouvriront leurs portes à Feurat Alani et Rouda, deux invités dont les parcours sont marqués par l’engagement, la créativité et la transmission.

✨ 18h30 – Médiathèque Voyelles : rencontre avec Feurat Alani

Journaliste, documentariste et écrivain, Feurat Alani est un témoin direct de l’histoire moderne de l’Irak, pays d’origine de ses parents.
Il signe ses premiers reportages lors de la guerre irakienne, avant de créer sa société de production et de réaliser plusieurs documentaires pour Arte ou France 24.

En 2019, il reçoit le prix Albert-Londres pour Le parfum d’Irak, un récit original construit à partir de mille tweets racontant son enfance et l’histoire de son pays.
Son dernier ouvrage, Je me souviens de Falloujah, poursuit cette exploration sensible de la mémoire et de l’identité.

Principales œuvres :
• Je me souviens de Falloujah (2023)
• Falloujah, ma campagne perdue (2019)
• Le parfum d’Irak (2018 – Prix Albert-Londres)

✨ 19h – Médiathèque Delaw : rencontre avec Rouda

Poète, slameur, chanteur, auteur-compositeur… Rouda est une figure incontournable du slam français.
Depuis plus de vingt ans, il fait vivre les mots à travers ses concerts, ses ateliers d’écriture et ses voyages, qui nourrissent une œuvre vibrante et humaniste.

Dans Les Mots nus, il retrace les grandes évolutions sociales des années 90 et 2000. Son nouveau roman Les jardins perdus (2025) prolonge cette écriture sensible, intime et musicale.

Principales œuvres :
• Les jardins perdus (2025)
• Les Mots nus (2023)

Entrée libre • Rencontres ouvertes à tous

Le festival « Au fil des Ailes » met chaque année en lumière des auteurs qui explorent le voyage, l’exil ou le nomadisme.
Ces deux rencontres carolomacériennes s’annoncent riches en échanges et en découvertes.