Dons de plasma : l’Établissement français du sang Grand Est vise 25 000 dons d’ici décembre

L’Établissement français du sang (EFS) Grand Est lance un vaste appel à la mobilisation. Objectif : atteindre 25 000 dons de plasma d’ici la fin de l’année 2025. Une initiative essentielle pour répondre aux besoins croissants des patients soignés grâce aux médicaments dérivés du plasma.

Un objectif ambitieux et vital

Chaque année, des milliers de patients atteints de maladies chroniques dépendent de traitements fabriqués à partir du plasma humain, tels que l’albumine, les immunoglobulines ou certaines protéines de la coagulation. Ces besoins augmentent de près de 8 % par an, selon l’EFS.
Or, la France doit aujourd’hui importer les deux tiers du plasma utilisé depuis les États-Unis, où le don est rémunéré — à la différence du modèle français, fondé sur le bénévolat et la solidarité.

« Quand on sait qu’il faut parfois 300 à 500 dons de plasma par an pour soigner un seul patient, cela nous encourage à poursuivre nos efforts », souligne Thibaut Bocquet, directeur de l’Ambition Plasma au sein de l’EFS. « L’objectif reste ambitieux pour les années à venir, mais il a du sens. Au bout de la chaîne, ce sont des patients qui ont besoin de nous. »

Des horaires élargis à la Maison du don de Charleville-Mézières

Pour faciliter l’accès au don, l’EFS Grand Est adapte les horaires de ses Maisons du don.
À Charleville-Mézières, à partir du 27 octobre 2025, la Maison du don (située au centre hospitalier, 43 avenue de Manchester) étend ses plages d’ouverture :

• Mardi et mercredi : 8 h – 16 h

• Jeudi et vendredi : 12 h – 19 h

• Samedi : 8 h – 13 h (sang) / 8 h – 14 h 45 (plasma)

Cette évolution s’inscrit dans une campagne régionale soutenue par des affichages, des spots radio et des publications sur les réseaux sociaux, autour d’un slogan simple :
« Votre prochain don de plasma, c’est pour quand ? »

Un don encore trop méconnu

Malgré son importance, le don de plasma reste encore mal connu : seuls 40 % des Français en ont entendu parler (source : Observatoire des donneurs 2024, BVA). L’EFS entend donc renforcer sa communication pour lever les freins et faire connaître cet acte solidaire.

L’organisme invite également chacun à en parler autour de soi : « Plus nous serons nombreux à donner, plus nous pourrons assurer l’autonomie de notre système de santé face aux besoins croissants », rappelle l’EFS.

Le visage de l’espoir

Parmi les bénéficiaires, Margaux, 6 ans, atteinte d’une maladie rare touchant son système nerveux, témoigne de l’impact concret du don.
« Pour Margaux, le plasma est vraiment un produit miracle », confie son père, Rémi. Grâce à un traitement à base d’immunoglobulines, la fillette peut continuer à vivre et à grandir malgré sa maladie.

Pour donner

Pour savoir où donner et prendre rendez-vous, rendez-vous sur dondesang.efs.sante.fr ou sur l’application Don de sang.
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